Collection Homme – Femme. Phil Et Iris. Voyage De Noces À Venise. Saison Iii (8/9)

Philippe et Élisabeth, nos nouveaux amis anglais m’ayant permis de rattr ma boulette d’avoir voulu prendre les vaporettos afin qu’Iris soit éloignée de ce dragueur invétéré qu’est Livio.
Je me trompais sur ses intentions, car c’est lui qui est venu nous récupérer sur le ponton du vaporetto où nous allions embarquer pour de nouveau une heure de route.
Le bruit des moteurs et l’odeur dégagée par cette foule de touristes indisposaient ma chérie.
Certes, lorsque Livio dès que nous avons été dégagés du trafic autour de l’île de Murano, il a semblé me faire le plaisir de piloter son bateau taxi.
Non, content de nous ramener vers Venise avec moi au gouvernail, Philippe et Élisabeth nous invitent au restaurant le soir avant un ultime moment de tension pour moi, une promenade en gondole la nuit.
C’est dans le hall de l’hôtel que nous retrouvons nos amis.
Comme je l’ai dit, Iris et moi nous parlons anglais.
Seul Philippe parlant français, normal il était prof de notre langue à Londres, ce sera en anglais que nous converserons, mais lorsque notre nègre écrira ces lignes, nous ferons la traduction.

- À la France et aux Français.
- Non, à l’Angleterre et longue vie à votre reine.

Je suis tout de suite dans le bain, j’ignorais être capable de prononcer de tels mots mon verre levé à trinquer.

- Très bon, cet Asti.
- Mon jus d’orange est très bon lui aussi.
- Iris, bois un peu de ce vin pétillant pour notre dernier jour.

Je vois Philippe prendre la main de sa femme en levant son verre de l’autre.
Le regard qu’ils se portent en dit long sur l’amour de leur couple surtout ayant duré dans le temps comme j’espère que le nôtre le soit, lui aussi.

- Merci, jamais d’alcool, je préfère mon jus d’orange.
- Nous respectons votre souhait Iris, à notre rencontre.
Bien, qu’allons-nous manger pour ce dernier repas.

Je passe la commande et les antipasti qui arrivent, pour passer à notre conversation.



- Élisabeth, sur le bateau tout à l’heure, vous avez parlé de Sylvano et d’un reproche que Philippe aurait eus contre vous à la suite d’un de vos voyages.
Pouvez-vous nous en dire plus.
- Même si cette période a été trouble à deux doigts de notre séparation, je vois à son regard quelle m’en donne l’autorisation.
Nous allons vous révéler un moment de notre vie que nous avons toujours caché.
Sylvano, le grand-père de Livio est le père de notre fils.
Raconte Philippe, ma gorge est trop serrée à cette évocation.
- C’est lors de notre deuxième venue ici pour nos dix ans de mariage que tout a éclaté entre ma femme et moi.
Sylvano a été le choix que nous avions fait pour qu’il devienne le père de notre .

Iris et moi sommes figés à notre siège de la révélation que nous fait ce couple de personnes âgées.

- Je dis bien le choix, désespérément nous avions essayé d’avoir un fils.
Dans ces années-là, la pilule existait mais la PMA non, nous faisions l’amour, comment vous dites en français.
À oui, « comme des lapins » chaque fois qu’Élisabeth était en période d’ovulation, nous baisions partout et le plus possible.
Pardon d’être grivois, en prononçant le mot de « baiser », mais c’est bien le bon mot que j’ai employé, nous étions persuadés qu’à un moment la petite graine perforerait l’œuf et que nous deviendrons parents.
Comme sœur Anne dans Barbe bleu dans les contes de Perrault, voyant nos tentatives vaines, moi qui refusais de faire des examens, j’y suis allé.
Le verdique était sans appel, mes spermatozoïdes était dans l’impossibilité que nous soyons parents.

Philippe est ému à cette révélation.
Qu’il doit être dur de révéler que l’on est un demi-homme, c’est Élisabeth qui vient au secours de son mari.

- Lorsque nous avons su la nouvelle, nous avons été abattus, mais nous étions un couple fort et c’est lui qui a pris la décision.
Comme il l’a dit, à part l’acte sexuel entre un homme et une femme, impossible d’avoir un et nous voulions cet .

Il fallait que je prenne un amant, mais nous nous refusions à ce que ça soit en Angleterre que nous trouvions cet homme.
C’est encore lui qui a eu l’idée de celui qui allait devenir le géniteur de notre fils.
Ce père serait italien.

Quand Élisabeth parle, nous sommes suspendus à ses lèvres.
Ce couple avouant l’infidélité de cette femme pour que son mari se sente père, c’est beau à voir.
Ils se serrent encore plus fortement la main et d’un regard avec Iris, avouer ce secret semble les soulager.
Que dieu fasse qu’avec Iris nous trouvions la même force si un fait de vie nous apporte une telle épreuve.

- Et c’est là que Sylvano est intervenu.
- Oui, Iris, tu es perspicace, c’est normal tu es une femme.
Nous étions à quelques jours de notre voyage à Venise, Phillippe s’est souvenu que lors de notre voyage de noces, j’avais failli craquer sur le jeune gondolier qui nous avait promenés.
Comme il m’avait plu, il a trouvé plus facile pour moi que ce soit avec Sylvano que je fasse l’a...
- L’amour Élisabeth, je te comprends si un jour une pareille épreuve devait m’arriver, j’aimerais que Phil choisisse heu !
- Livio pour ta PMA.
- Livio chéri, pourquoi lui, c’est vrai, tu as raison comme son grand-père il est séduisant, mais je choisirais plutôt un bel anglais comme notre ami ici présent.
- Vous me faite un grand plaisir Iris, mais vous savez, même avec des bouquins coquins devant mes yeux, il me faudrait des heures à m’astiquer avant de vous fournir assez de spermes pour l’éprouvette.
- Et c’est vrai, vous avez une impossibilité d’avoir des s Philippe.
- Détrompez-vous, nous avons deux s.
- Andrew et Charline.

C’est drôle les vieux couples, ils se relayent l’un l’autre pour raconter leur histoire.

- Lors de ce voyage, nous avions décidé que mon mari serait absent quand j’aurais des rapports avec un autre homme.
Il est parti et je suis restée dans la chambre de Sylvano, je vous passe, comment nous avons fait, vous êtes jeunes et vous savez comment l’on pratique.

Je suis restée trois jours, trois jours de calvaire sachant que je savais Philippe certainement anxieux pour moi.
Je suis rentrée et ça a marché, neuf mois après nous serrions Andrew dans nos bras.
- Et Charline ?
- Ce devait être l’air de l’Italie, dix ans plus tard nous sommes revenues mes beaux-parents gardant Andrew, ils savaient le serment que j’avais fait à ma femme de venir chaque décennie.
Je suis resté 24 heures sur 24 avec elle.
Sylvano nous promenait comme la première fois, mais il était hors de question, qu’il touche à Élisabeth.
Nous avions un fils et ça nous suffisait.
Et là, le miracle a eu lieu, nous avions fait l’amour une fois.
- Philippe peux-tu te taire sur ce que Livio va leur faire découvrir ce soir.
Inutile de nous en demander plus, vous verrez.
Ce qui est sûr, c’est qu’à mon retour à Londres, j’ai eu la surprise quelques semaines plus tard que les règles avaient disparu.
Il a fallu nous rendre à l’évidence, cette seule fois avait suffi pour que Philippe me féconde et que Charline vienne au monde aiguillant notre couple.
Depuis nous avons une belle famille et ça fait six fois que nous venons ici.
Nous allons partir sans retour, car nous nous voyons mal dans dix ans, pétris de courbatures, passer tous ces ponts avec nos cannes.
Il faut savoir terminer sa vie paisiblement.

C’est à ce moment que Philippe éternue, il met sa main dans sa poche certainement pour trouver un mouchoir.
Il en sort un carré de voile rose, ça ressemble à une petite culotte.

- Eh bien, papy Philippe, vous en avez là un joli petit string, vous êtes sûr que ce voyage vous êtes resté fidèle à Élisabeth.

Elle éclate de rire.

- Arrêtez de tourmenter Philippe, ce séjour nous sommes restés là encore, toujours ensemble.
Je vais vous raconter l’histoire incroyable qui nous est arrivée hier lors de notre promenade en gondole avec Livio à la tombée de la nuit.
..

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